Une visite à l'Observatoire royal de Greenwich pour admirer le cône de bronze du planétarium Peter-Harrison est l'occasion de faire un peu de géométrie élémentaire dans l'espace : et si, en effet, on s'amusait à en déterminer l'équation ?

Paradoxalement, la fondation de l'Observatoire royal de Greenwich en 1675 par le roi Charles II d'Angleterre est due à un Français, M. de Saint Pierre, qui réclama en 1675 une récompense pour une nouvelle méthode de calcul des longitudes. Le roi demanda l'arbitrage de l'astronome britannique John Flamsteed (1646-1719), qui ne put statuer, faute de tables assez précises. Ceci décida Charles II à fonder un nouvel observatoire et à nommer Flamsteed astronome royal. Le site de Greenwich fut choisi par l'architecte Christopher Wren. Flamsteed mourut à Greenwich en 1719 et eut comme successeur Edmund Halley, qui fut le premier à prouver la périodicité de la comète qui porte aujourd'hui son nom (bien que Halley ne l'ait pas découverte). C'est en ce lieu historique, à quelques pas du célèbre méridien, que se dresse un cône de bronze…

 

L'un des plus grands bronzes du monde

Le cône du planétarium de l'observatoire de Greenwich est l'une des plus grandes pièces de bronze au monde. Il est constitué d'environ deux cent cinquante plaques de bronze, épaisses de 8 mm, assemblées et patinées, pour donner l'impression qu'il est fondu d'une seule pièce. Ces plaques ont été fabriquées à Gateshead ... Lire la suite


références

Les angles. Bibliothèque Tangente 53, 2015.
Cours de mathématiques spéciales (tome 2, algèbre et applications à la géométrie). Edmond Ramis, Claude Deschamps et Jacques Odoux, Masson, 1993.