La divisibilité sans calculs


Élisabeth Busser

On ne peut pas les oublier, ils sont ancrés dans notre mémoire d'écolier et de lycéen, mais est-ce bien sûr ? Avons-nous encore en tête tous ces critères de divisibilité que nos professeurs de mathématiques nous ont si souvent serinés ?

Des critères appris à l’école

 

 Passons rapidement en revue les critères les plus classiques permettant de savoir sans calculs (ou presque) ni calculette si un entier N = 10d + u, où u est le chiffre des unités et d le nombre de dizaines de N, est divisible par quelques nombres simples. La notion de congruence est évidemment à l’honneur. L’écriture adoptée est N  n [p], qui se lit « N est congru à n modulo p » et signifie que N et n ont même reste dans la division par p.

 

 

 

 

Par 2n ou 5n : voir les n derniers chiffres

 

On se souvient tous du critère de divisibilité par 2 et par 5 : le dernier chiffre fait foi ! S’il est pair, alors l’entier lui-même est pair ; s’il est égal à 0 ou 5, alors l’entier est divisible par 5. En effet, comme N = 10d + u, N  u [2] et N  u [5], si bien que N est divisible par 2 ou par 5 si, et seulement si, son chiffre des unités l’est.

Cette technique se généralise à toute puissance de 2 ou de 5 : k étant un entier strictement positif, N est divisible par 2k ou 5k si, et ... Lire la suite gratuitement