L’âge est bien sûr un facteur prépondérant de la performance sportive (et intellectuelle !). La décroissance, non linéaire, peut être modélisée par un modèle exponentiel, lequel semble être valable à toutes les échelles physiologiques : cellulaire, osseuse, pulmonaire…

 L’intégralité de la courbe performance‒âgae pour les sports chronométriques est concave et peut être approximée par une expression de la forme

P(t) = a(1 ‒ ebt ) + c(1 ‒ edt ), qui atteint un maximum pour

 

Le pic de performance se situe en moyenne à 26 ans pour les courses masculines, allant de 23,3 ans pour le 100 m à 31,6 ans pour le marathon. Ci-dessous est représentée l’évolution de la vitesse pour le 100 m masculin, les points étant les meilleures performances par tranche d’âge.

 

 

Genre, âge : les différences

La nette augmentation de la participation des athlètes de plus de 40 ans (masters, anciennement vétérans) au triathlon ces dernières années a permis d’avoir suffisamment de données pour modéliser l’influence du vieillissement sur la performance.

Le rapport P(t) de la performance d’un groupe d’âge t à la meilleure performance de la population testée est modélisé par une décroissance exponentielle :  avec t0 l’âge maximal théorique et τ une constante de temps caractéristique du déclin de la performance pour un sport donné. Ci-dessous figure cette évolution de la performance pour les hommes et les femmes au triathlon olympique (1 500 m de natation, 40 ... Lire la suite gratuitement