Les jeux finis recèlent une infinie subtilité

G. Cohen



Jeux finis et infinis

Jean Paul Delahaye
Seuil
2010
232 pages
18 €

 Après Ian Stewart, Jean-Paul Delahaye, l’autre vedette de la rédaction du mensuel Pour la Science, livre ses réflexions sur le jeu. Il a choisi pour cela un angle original, celui du fini et de l’infini, en une thèse qui souhaite bouleverser les idées reçues : l’étude du fini recèle une infinie subtilité, celle de l’infini n’est pas hors de portée. 

Les sept chapitres, qui se lisent comme des articles indépendants, revisitent des terrains connus des lecteurs de Tangente : jeux de Nim, jeu de la vie, théorie des jeux, topologie, cryptographie, pavages, pour finir par une exploitation ludique de la bibliothèque de Babel de Jorge Luis Borges. Comme dans un magazine, ils commencent par un bref résumé et sont émaillés d’encadrés plus ou moins techniques qui permettent au corps du texte de se lire en continuité. 

Si les sujets abordés ne semblent pas présenter de surprise, l’approche de l’auteur, quant à elle, contient suffisamment de situations originales pour que chacun en ressorte infiniment plus riche de ce qu’il croyait connaître. Un livre dont on souhaiterait que la lecture ne soit jamais finie !



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