Henri Poincaré a beaucoup voyagé pour des échanges, des rencontres ou des interventions scientifiques.

Voici ce qu’en dit Gaston Darboux, dans son hommage en 1913 :

« Ces excursions que notre confrère devait faire ainsi à l’étranger étaient fort loin de lui déplaire. Dès son enfance, il avait pris le goût des voyages, et l’on peut dire qu’il était de ceux qui connaissent le mieux notre planète. Pour ma part, je l’ai rencontré en bien des endroits différents : à Londres, à Rome, à Vienne, à Budapest, à Copenhague, à Saint-Louis d’Amérique, à Philadelphie, à New York, à Boston. […] D’ailleurs, dans les conversations que nous avions ensemble, je ne me lassais pas d’admirer son grand bon sens, sa perspicacité, le merveilleux équilibre de son esprit. S’il a été hors de pair en mathématiques, on peut affirmer qu’il aurait admirablement réussi dans toutes les carrières qu’il aurait pu choisir. »

 


Poincaré en compagnie de Gaston Darboux sur le pont de La Savoie en 1904. 
Il se rend aux États-Unis où il participera au Congrès des Arts et Sciences
de Saint-Louis du Missouri.