Le dernier grand savant universel


Jean Aymès et Rémy Romain

Henri Poincaré incarne une forme d'idéal d'unité scientifique : il a embrassé et dominé toutes les sciences de son temps. Son nom reste associé à un nombre vertigineux d'idées, de concepts ou d'objets mathématiques. Plus de cent ans après sa mort, il inspire encore les mathématiciens, les physiciens et les philosophes.

La maison natale d’Henri Poincaré, où figure une trop discrète plaque commémorative, est située au cœur du centre historique de Nancy. L’ancienne capitale du duché de Lorraine sera le chef-lieu du département de la Meurthe jusqu’en 1871, avant de devenir la préfecture de la Meurthe-et-Moselle.

 

Henri Poincaré enfant avec sa sœur Aline.

 

Né à Nancy en 1854, Poincaré est admis en 1873 à l’École polytechnique (major) et fait des études d’ingénieur à l’École des mines. Il exerce brièvement cette activité en préparant sa thèse de doctorat. Il enseigne à l’université de Caen (1878−1881) et à l’université de Paris (1881−1912). Il entre à l’Académie des sciences en 1887, qu’il présidera à partir de 1906, et est élu à l’Académie française en 1908. Génie égal à Gauss, et aussi universel, il a dominé les mathématiques de son temps.

Il disparaît en juillet 1912, au plus haut de son dynamisme scientifique.

 

De la science…

À la fois mathématicien, physicien, ingénieur et philosophe, Poincaré incarne un idéal d’unité scientifique ; on dit volontiers de lui qu’il était un mathématicien universel, l’un des derniers à maîtriser et ... Lire la suite


références

• Dossier « Henri Poincaré, mathématicien, physicien et philosophe ». Animation sagascience, CNRS, 2012, disponible en ligne.
 Poincaré, savant et homme public. Aurélien Alvarez, Images des mathématiques, 2012, disponible en ligne.